Bien souvent monte comme une plainte Sur la tombe de mon amour mort Et bientôt, cette voix presque éteinte Me torture et m´arrache le corps
Je l´entends crier à me rendre sourd J´ai beau supplier, je l´entends toujours Et j´entends les chiens Hurler à la mort À la mort qui vient Leur donner l´accord
Mais le temps m´a gravé son empreinte Il me frappe à coup de souvenirs Et il me chante la morne complainte De deux coeurs qui n´ont pas pu s´unir Je l´entends crier à me rendre sourd Et j´ai beau supplier, je l´entends toujours Et j´entends les chiens Hurler à la mort À la mort qui vient Leur donner l´accord.