En ce temps-là nous aurions décroché la lune Pour gagner le tour gratuit au manège de la vie Nous flânions en chemin, nous chantions pour des prunes Cueillant de-ci, de-là, le sourire d’une fille
C’était encore le temps des émotions primaires
On s’emplissait les yeux d’un coucher de soleil Nous n’avions ni le goût, ni le sens des affaires Mais un sens de la vie qui n’a plus son pareil
Comme avant, comme avant En ces jours de lumière J’aimerais tant retrouver Les parfums oubliés Des bonheurs ordinaires En ces jours de lumière
C’était encore le temps des amitiés sans faille
Prêts pour tous les départs, ensemble à l’arrivée Nous étions deux amis et qu’importait la taille Nous étions deux géants, nous étions une armée
Comme avant, comme avant En ces jours de lumière J’aimerais tant retrouver Les parfums oubliés Des bonheurs ordinaires En ces jours de lumière
Nous avions tous les pouvoirs Dans nos solitudes d’or Nous gardions tous nos espoirs Nous ne rampions pas encore
En ces jours de lumière En ces jours de lumière En ces jours de lumière
Et nous passions des nuits à retoucher le monde Et au petit matin nous avions tout compris Nous avions les idées, nous avions la faconde Tout devait être beau, il suffisait d’un « Si » Suffisait d’un « Si »
Comme avant, comme avant En ces jours de lumière J’aimerais tant retrouver Les parfums oubliés Des bonheurs ordinaires
Comme avant, comme avant
En ces jours de lumière J’aimerais tant retrouver Les parfums oubliés Des bonheurs ordinaires
Comme avant, comme avant Comme avant, comme avant En ces jours de lumière J’aimerais tant retrouver Les parfums oubliés Des bonheurs ordinaires