J´ai trop cru au hasard, je suis pauvre Mais il n´est plus ce qu´il a été Et lui qui faisait si bien les choses S´est lamentablement crouté
Je n´aime plus ce qu´il a fait de moi Cet homme qui courait tout autour de la terre Toujours percé, toujours aux abois L´ancien n´aura plus qu´à se taire
Alors je reprends ma vie en main Je m´assume, je réponds de moi-même Désormais je choisi mon chemin Je veux récolter ce que je sème
Et je vais là où mon cœur me porte Débarrassé de tous mes fracas Des illusions et des lettres mortes Des vanités de tous les faux pas
Et je n´aurais qu´à pousser ta porte Pour y trouver tout ce qui m´attends Des petits riens, des joies de toutes sortes
Et les tendresses qui résistent au temps
Et voici qu´après toutes mes errances Après tant de chemins rebroussés Refleurissent les premières espérances Sur le sol de ma réalité
Et si tu me vois un peu usé Par tant d´orages et tant de tempêtes Dans ton sourire je retrouverai L´envie de vivre de nouvelles fêtes
Il était temps que je revienne à moi J´avais perdu le sens de l’éphémère J´ai compris que j´étais à deux doigts De sombrer l’âme la première
Et je vais là où mon cœur me porte
Débarrassé de tous mes fracas Des illusions et des lettres mortes Des vanités de tous les faux pas
Et je n´aurais qu´à pousser ta porte Pour y trouver tout ce qui m´attends Des petits riens, des joies de toutes sortes Et les tendresses qui résistent au temps Et je vais là où mon cœur me porte