Je rêvais seul sur un banc Quand soudain un enfant Me dit de larmes plein les yeux: « Monsieur, je suis malheureux, J’ai perdu mon cerf-volant
Au bout du fil du temps, De tous mes bras j’ai beau tirer, Je ne peux plus le ramener ». Eh bien, petit, comme c’est curieux, Tu ne pouvais pas tomber mieux Le bout du temps c’est d’là que je viens, Petit, tu joues dans mon jardin
Vole, vole cerf-volant Tout au bout du temps, Vole, vole infiniment Entre l’homme et l’enfant.