Au coeur du vacarme de la ville Je rêve d´un jardin tranquille Où j´pourrais m´asseoir au soleil sur un banc Et prendre le temps de saluer les gens J´ai tellement de choses à leur raconter
Oui mais dans la ville faudrait les crier J´aimerais bien savoir comment ils s´appellent Leur tendre la main, prendre de leurs nouvelles
Mais par les temps qui courent Les gens passent leur chemin Mais par les temps qui courent A la place des jardins Il y a des tours qui montent Qui montent, qui montent sans fin Des tours qui gardent pour elles Le soleil de nos matins
Et toi, l´ange en haillons, aux ailes déchirées As-tu trouvé le ciel dans ta course insensée? Où, t´étais-tu perdu de la nuit à l´aurore Dis-moi juste où tu vas, en quoi tu crois encore
Et toi l´ombre qui passe, Oui toi qui me ressembles Dis-moi qui t´as blessée, Dis-moi pourquoi tu trembles Ne sois pas si pressée Accordons nos deux pas On pourrait s´raconter C´qui nous retient ici-bas Et si de nos solitudes, Et si enfin elles se touchent Pouvait naître une histoire jolie à raconter On accrocherait des étoiles Par-dessus notre couche On peindrait dans nos regards Le bonheur d´exister
Mais par les temps qui courent
Les gens passent leur chemin Mais par les temps qui courent A la place des jardins Il y a des tours qui montent Qui montent, qui montent sans fin Des tours qui gardent pour elles Le soleil de nos matins
Il y a des tours qui montent Qui montent, qui montent sans fin Des tours qui gardent pour elles Le soleil de nos matins.