Sa voix qui tremble
Si bien qu´elle semble, vaciller, se courber
Comme un bateau
Sur une mer de sanglots, agitée, secouée

À contre-courant, elle est portée par le vent
Et vide ses yeux dans l´eau salée
À l´horizon, pas une bouée

Elle pressent, elle devine
Tous les tourments qui s´enracinent
Dans son corps de femme, où s´est éteinte la flamme
L´inondation, le flot de questions
L´ont faire chavirer, de l´autre côté

À contre-courant, elle est portée par le vent
Et vide ses yeux dans l´eau salée
À l´horizon, pas une bouée
Elle ferme les yeux pour s´évader
Et vide ses yeux dans l´eau salée
À l´horizon, pas une bouée

Elle nagera encore, sa battra contre le sort
Pour rejoindre la terre qu´elle a quittée
À contre-courant, portée par le vent
Ses yeux asséchés la porteront
Bien loin des bouées, par-delà l´horizon

À contre-courant, elle est portée par le vent
Et vide ses yeux dans l´eau salée
À l´horizon, pas une bouée
Elle ferme les yeux pour s´évader
Et vide ses yeux dans l´eau salée
À l´horizon, pas une bouée

À contre-courant, elle est portée par le vent
Et vide ses yeux dans l´eau salée
À l´horizon, pas une bouée
Elle ferme les yeux pour s´évader
Et vide ses yeux dans l´eau salée

À l´horizon, pas une bouée