Au jour levant Les yeux rétines Et les mains qui s’abîment C’est l’arbre flambant Qui soutire la résine la résine
Massif, en avant Le cœur crépitant La saveur du bonheur Vu le temps de labeur Qui s’émaille sagement sagement
Tends, attends et tue le temps d’avant L’amour du retour, manifeste détour L’enfant firmament se joue du serpent
Au soir dormant Les peaux élastiques Et les maux poétiques C’est l’astre chantant Qui jubile la toxique
Hagard, souriant
Les pieds si fragiles Et le rite de candeur Sous le vent de grandeur Qui agace le faucheur le faucheur
Tends, attends et tue le temps d’avant L’amour du retour, manifeste détour L’enfant firmament se joue du serpent Tends, attends et tue le temps d’avant L’amour du retour, manifeste détour L’enfant firmament se joue du serpent