Quand j´étais tit-pe, j´voyais des monstres dans ma tête, j´étais certain qu´ils étaient bel et bien réels
Le genre que tu peux pas décrire mais dont t´arrives à percevoir les traits Depuis j´ai grandis, j´continue d´les apercevoir, des fois c´est des keufs, des fois c´est des patrons d´labels Mais la plupart du temps c´est moi-même Grandir c´est une boule dans l´ventre qui grossit en même temps qu´elle s´casse L´anxiété, c´est une boule dans l´ventre qui part jamais La vie d´ma mère ça commence à casser les couilles d´ailleurs J´ferme la fenêtre quand il fait beau, j´la rouvre quand y´a d´l´orage Y´a qu´ici qu´j´me sens plus serein, y´a qu´ici qu´j´arrive à oublier qu´le présent c´est éphémère pendant qu´elle en rallume un autre Bébé, tu sais qu´on sait plus se mentir, t´essayes mais les mots ils sortent pas d´ta bouche
Tu sais qu´entre nous y´a pas d´tabous, tu m´fais les yeux doux quand on s´tape la bise 2024, j´vais avoir vingt piges, j´me suis réveillée avec les yeux rouges J´me rendors et j´écoute le son d´la brise, coincée dans mon bed, là faut pas qu´je bouge
Faut pas qu´je bouge mais j´suis solo dans la partie Avec les gens, j´ai des lacunes, j´préfère l´autarcie La route est longue, sous nos pieds y´a très peu d´verdure J´vois l´ciel tout noir et j´me répète qu´il faut qu´j´reste pur
Maintenant j´ai le rage, cette salope d´angoisse m´a toujours empêchée d´être une p´tite fille sage Et j´m´entendais pas avec ces p´tites bourges, j´écrivais des poèmes dans l´fond d´la classe Bébé, tu sais qu´on sait plus s´mentir Bébé, on s´aime mais on s´fait des crasses Mais dis-moi pourquoi c´est ça qui m´attire Et c´est qui cette ombre qui veut prendre ma place ? J´pourrais t´aimer si j´étais quelqu´un d´autre J´pourrais nous blesser, ce serait forcément moi Le cœur caché sous une polaire, c´est rare qu´on m´l´enlève J´ai jamais peins notre amour sur des grandes toiles Parce que l´prof de maths déchirait mes rêves dès que j´les écrivais, j´écoutais pas ses cours de merde
J´me souviens d´ça en grattant un autre texte, en regardant les gens sous deux trois tonnerres Ils disaient qu´j´avais pas d´avenir, sans blague Ce genre de truc foutait une boule de nerfs J´peux fixer l´plafond des heures quand j´bad Mais rappelle-moi d´rallumer la lumière Rappelle-moi d´rallumer la lumière Rappelle-moi d´rallumer la lumière Rappelle-moi d´rallumer la lumière
Faut pas qu´je bouge mais j´suis solo dans la partie Avec les gens, j´ai des lacunes, j´préfère l´autarcie La route est longue, sous nos pieds y´a très peu d´verdure J´vois l´ciel tout noir et j´me répète qu´il faut qu´j´reste pur
Faut pas qu´je bouge mais j´suis solo dans la partie Avec les gens, j´ai des lacunes, j´préfère l´autarcie La route est longue, sous nos pieds y´a très peu d´verdure J´vois l´ciel tout noir et j´me répète qu´il faut qu´j´reste pur Faut pas qu´je bouge mais j´suis solo dans la partie Avec les gens, j´ai des lacunes, j´préfère l´autarcie La route est longue, sous nos pieds y´a très peu d´verdure J´vois l´ciel tout noir et j´me répète qu´il faut qu´j´reste pur