Avis à la population Première leçon de séduction On y va
Moi d’habitude, j’ai l’habitude
Trouver un homme en bon état C’est plus dur que la solitude Il faudrait faire un mode d’emploi Pourtant, c’est pas si compliqué Y´a pas d’secrets, pas de hasards Moi, je suis une femme libérée D’ailleurs j’suis libre tous les soirs C’est très bizarre
Adieu veaux, vaches, cochons A nous les garçons !
Y´a le petit bourgeois fauché Objet de toutes les convoitises Et puis l’adulte refoulé Intello jusqu’à la bêtise Y´a l’tombeur du lavomatique Y´a le Robin des chèques en bois
Et puis le queutard romantique En un mot l’embarras du choix Sans être une fille facile J’étais pourtant pas difficile Il y a bien sûr des gentlemen Il y a toujours des utopies Pis y´a celui qui vous empoigne Sans retirer ses après-ski Mais le gros bébé que l’on soigne De ses remords, de ses regrets Il vous parlera de sa femme Entre deux prises de canapé
Adieu veaux, vaches, cochons A nous les garçons
Celui qui rumine vos paroles Les yeux bovino-férroviaires
Et qui traine ses deux mille cass’roles Sans s’approcher d’la cuisinière Celui-là, il faut s’en méfier Il est trent’naire célibataire Mais vous emmène, ça fait rêver En vacances au bord de sa mère Sans être une fille facile J’étais pourtant pas difficile Faut s’méfier du salaud qui dort Et du dépressif incompris De l’homme à femmes, de l’omnivore En un mot de l’homme de sa vie Alors pour pas faire de jaloux Alors je pense, donc je fuis Parc’que l’on peut souffrir de tout Mais pas avec n’importe qui
Adieu, veaux vaches cochons
A nous les garçons
Moi d’habitude, j’ai l’habitude De bonne conscience en mauvaise foie J’ai bien trouvé la solitude Mais toujours pas le mode d’emploi Alors, pour plus me faire piéger Face à l’éternel masculin Moi, je suis une femme libérée D’ailleurs j’suis libre aussi l’matin Mais ça-va bien