Tranquille flemmard, une petite place Entre deux rues, face au métro Et c’est la tournée des terrasses Et c’est le mois de l’apéro Voilà l’été du farniente
Il ne se passe plus grand chose Mais de ballades en cafés Y´a plus qu’à voir la ville en rose
On se pose à l’ombre d’un doute Et voilà Paris au mois d’août
Voilà le Paris des pigeons Voilà la saison des pique-niques Y´a plein d’gamins qui font les cons Et même des oiseaux à musique Mais quand Paris te prend la main Y´a plus qu’à voir les choses en face Se faire l’amour, ça donne faim Refaire le monde, ça donne soif !
C’est l’amour avec ou sans doute L’amour de Paris au mois d’août
Il y a les matins croissant beurre Les p’tits cafés du tête à tête Mais de p’tits dej’ en p’tits bonheurs C’est déjà l’heure de faire la fête Et c’est reparti pour un tour Et pour une nuit de soleil On se retrouv’ra mon amour Sur l’autoroute du sommeil
Les vacances au bord de la route C’est vraiment Paris au mois d’août
Quand un jour de pluie apparaît Entre deux nuits, y a plus d’saisons C’est le ciel qu’on pourrait toucher Tell’ment il est bas de plafond Alors on oublie la lumière
Et quand le cafard vous entraine Et qu’y a vraiment plus rien à faire On s’promène au bord de la peine
Tombe la pluie goutte que goutte C’est aussi Paris au mois d’août Voilà le Paris de personne Les jours s’écoulent face au canal Plus rien ne bouge au téléphone Y a plus qu’à ouvrir son journal Et puis le soir, sur son vélo Sous un ciel couleur de vin vieux Quand on s’envole loin du métro On a le macadam heureux
A l’ombre d’un cœur ou d’un doute C’était bien l’amour au mois d’août
Moi, quand le bonheur fait banqu’route Je r´pense au Paris du mois d´août