Troncs-thyrses draperies conciliabules de dieux sylvestres le papotage hors-monde des fougères arborescentes
çà et là un dépoitraillement jusqu’au sang d’impassibles balisiers
figuration rapace (ou féroce ou somptueuse la quête est la soif de l’être)
Bientôt sera le jeu des castagnettes d’or léger puis le tronc brûlé vif des simarubas
Qu’ils gesticulent encore selon ma propre guise théâtre dans la poussière du feu femelle : Ce sont les derniers lutteurs fauves de la colline
Ministre de la plume de cette étrange cour c’est trop peu de dire que je parcours jour et nuit ce domaine C’est lui qui me requiert et me nécessite gardien : s’assurer que tout est là intact absurde lampe de fée cocons par besoin terreux et que tout s’enflamme soudain d’un sens inaperçu dont je n’ai pu jamais infléchir en moi le décret