[Akhenaton] Ces tours projettent l’ombre sur la ville Encerclé par les cris, j’vis ici, d’tristes heures difficiles Stressé par c’bruit, né de gestes invisibles
Plus personne s’étonne de rien même du pire indicible Les regards s’croisent pas, wagons bondés, j’pense quoi ? Quand j’me fais insulter par les condés, ils avancent Qu’on est narquois, sans procès nous passent au pilori On pense à soi, puis aux aut’ avec l’a priori
[Veust Lyricist] Faut rester comme Wallace Guerrier Salut à mes potes qui prennent chaque matin comme le Dernier nada dans les poches Tu les trouves dans la vieille ville ou à part dans les blocs
T´entends « bebêbêbe !! » ça fait peur aux nababs dans leurs Porsche Les soucis de tous les jours attaquent leur écorce Même le rap est mauvais, que du bla-bla dans les postes Ne rentrent pas en boite, s´bagarrent devant les portes S´font lever mais n´sont pas bavards devant les porcs Explique leur Mo´
[Moïse] Y’a tellement d’âmes, qu’on se sent tous en prison Et Dame confiance a déserté l’horizon de la cité Y’a tant de coups et de cris jamais entendus
Combien de cœurs sincères ne sourient plus, dans la cité Autant de lunes que le ciel ne peut plus voir Y’a trop d’éclipses sur cette terre sur les boulevards, dans La cité Tant de voix qui s’élèvent de l’entonnoir Tellement la lune n’éclaire plus, y’a trop de brouillard Dans la cité
[Akhenaton] J’ai choisi la lutte, donc j’m’exprime, avec mes mots, mon esprit Déformation ! On m’mate comme c’putain d’Jacques Mesrine Pourtant j’reste Chill, le cas typique de gars qui s’laisse vivre
Pas King de l’esquive, j’navigue au milieu des esquifs Et ils sont légions, bordel, quant à moi j’reste peace Pourtant Dieu sait qu’il y a trop d’clebs dans la région Cadavres exquis, on s’gonfle à la pression ambiante Champ d’vestiges, trop d’méfiance a ruiné l’estime J’veux voir c’foutoir d’un œil neuf, mais qu’est-ce que tu veux faire ? Ils matent ma réalité, cachés derrière un œil d’bœuf Planqués dans l’attente d’une transformation officielle On vit avec des lots viciés de mesquineries quotidiennes
[Veust Lyricist] Tu connais ceux qui courent, qui font crier les flics Moi j´te parle de ceux qui font briller les briques Hombre Qu´ont capté que le nerf de la guerre c´est le fric hombre Donc percent dans les Bac + sinon tu peux vite sombrer Studieux à onze heure du soir, maman dans la cuisine Papa rentre du bar: met l’bordel dans la baraque Les voisins n’en ont rien à battre, montent le son d´la Star Ac´ Ici chacun sa place mais bientôt on aura notre espace, te casse...
Y’a tellement d’âmes, qu’on se sent tous en prison Et Dame confiance a déserté l’horizon de la cité Y’a tant de coups et de cris jamais entendus Combien de cours sincères ne sourient plus, dans la cité Autant de lunes que le ciel ne peut plus voir Y’a trop d’éclipses sur cette terre sur les boulevards, dans La cité Tant de voix qui s’élèvent de l’entonnoir Tellement la lune n’éclaire plus, y’a trop de brouillard Dans la cité