Ils m´ont dit tu balaieras, je les ai balayés de ma carte Ils ont le bateau, on a les rames, ils ont les clés de nos apparts On a la foi dans nos musiques les vers de ces poèmes
On garde force et sourire malgré l´ampleur de nos problèmes
On m´a dit tu rêves fils, tu crois dans les fables, c´est ça Pris New York dans mon paquetage et le nuage au marchand de sable On trace sans marchandage, ni baiser les pieds des princes Plus d´illusion, c´est simple c´est des racistes et des pinces
Vers la came, troquer les cartes, braquer les banques avec des masques Le rap te vend c´est la class, qu´ils le fassent à ta place Ce qui en ont te mentent pas, se lèvent pour se bouger
Dire je vais faire ça dans ma vie et le font sans un regret
Ne les laisse pas te briser, c´est si facile avec les crans Tu vois des cons, tu les imites, tu tiens ta batte au fil des trempes L´enceinte de la prison ne voit jamais ces types Cet écrou c´est bien le tien, ça c´est la vie ce n´est pas un clip
Merci mon Dieu tu m´as sorti de ce fourbi J´ai travaillé le jour et la nuit, tu as percé ce trou de fourmi Merci pour la chance et même si parfois je doute je t´aime C´est l´amertume de la terre qui donne le goût de mes thèmes
À cause d´œil pour œil on sera tous aveugles Malheureux, la raison ce sera celle de la meute Tour contre château, différents habits et peaux Tout les oppose, voilà qui est faux, c´est même schéma
Même plan, même topo, même choix Même voix, même logo qui volent au-dessus de nos toits Garde l´œil sur nos mots, vivent au-dessus de nos lois, de l´impôt
C´est même schéma, même plan, même topo, même choix Même voix, même logo qui volent au-dessus de nos toits
Garde l´œil sur nos mots, vivent au-dessus de nos lois, de l´impôt
Jusqu´ici on progresse mais pendant combien de temps On puise profond dans les caisses sans regarder devant Là, j´ai le sourire, matte les plus jeunes À 10 ans ils ont déjà la peur de mourir
On nous surine avec des speechs enveloppés dans la morale Et quand il faut qu´ils se l´appliquent, crois-moi ça reste oral Ils pensent qu´en lâchant la bride, ils ont trop à perdre S´accrochent à leurs privilèges, leur country club de merde
1789, n´a rien changé, les nobles chassés sont remplacés par des banquiers Les voir maintenant faire n´importe quoi ça rend fou À 2 doigts de la faillite, c´est l´Etat qui les rend flou Les lobbys pharmaceutiques se les paient tous en trinquant
On a des députés et certains maires délinquants Écrit sur le papier, vois la faute c´est la même Ce qui nous sépare ça s´appelle prison ferme Ça te refile le paquet démocratie
Articuler par leurs lèvres ça devient des mots crasseux
Les gamelles vides rectifient la démographie Et ces monstres se cachent derrière les culs de gros baveux Nous, au lieu de dénoncer on copie le modèle
Dans le genre corbeau, anonyme sur le modem Et quand les trébuchants viennent clinquer dans la pomme Tout change, y a plus que des idéaux fantômes C´est même schéma
Même plan, même topo, même choix Même voix, même logo qui volent au-dessus de nos toits Garde l´œil sur nos mots, vivent au-dessus de nos lois, de l´impôt
C´est même schéma, même plan, même topo, même choix
Même voix, même logo qui volent au-dessus de nos toits Garde l´œil sur nos mots, vivent au-dessus de nos lois, de l´impôt