Ils ont aboli l´esclavage, dénigrant la négritude
Puis ont bâti un monde, avec du grillage dans les études
On les a chassés par la fenêtre, ils entrent par la porte

Ouverte par nos soins, ils rêvent de rétablir la servitude

Dans la musique on sait par cœur ce qui attend tout le monde
Mama, Otan en apporte le vent
Il suffit alors de faire un gear qui atteint tout le monde
Tu créées, les états et leurs copains le vendent

1 euro pour 250 vues, Spotify a son prix de gros
Donc on presse des vinyles, puis on minte notre crypto
Soi-disant le progrès, c´est du flan, c´est de la mytho
Ils disent bleu, et font rouge, comme Veran et les hôpitaux

Ils ont tellement la rage qu´ils veulent taxer le rap
Juste pour passer l´orage, beaucoup ont bradé leur âme, pardon
Je ne viens pas pour la trêve, non je viens braquer leur app
Casser leur com, master offensif, j´ai passé l´oral

Les gens votent pour ces leaders, qui leur sapent le moral
Moi je leur porte des fleurs, moi je fais chanter la chorale
Depuis la marche des beurs on tourne en rond, dans le même coral
On est des gosses de maçon, dockers, pêcheurs de corail

Je ne veux pas d´une vie en cachet, et d´un futur en tube
Tu le sens le trottoir sous tes pieds ? C´est tes putains de streams sur Yentube
Pure mentale de vrai affranchi
Un nouvel horizon s´ouvre, une fois les tranchées franchies

INDEPENDENZA, qu´ils crient encore viva Sentenza
Le système tourne, nous on y fourre un foutu grain de sable
INDEPENDENZA, entre eux et nous qui a les mains sales
À gauche ou à droite on les met tous dans le même sac

Mon histoire à moi commence par un shoot dans la porte

Tout le monde se couche bande de porcs
Maintenant c´est moi je commande
Fuck leurs labels on fera sans

Ils font un tour sur eux-mêmes
Quand je les gifle avec leurs contrats à 360
Ils ne crameront pas mes pourcentages dans leurs 12 ans d´âge
Avant on était tous en cage maintenant ils nous payent tous en cash

Je suis mon propre patron comme ça
Si je fais le con je peux me virer cash
Quand faut mettre les euros sur moi-même
Y a personne qui les crache