💃🎤 Paroles de chanson Française et Internationnales 🎤💃

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Artiste : Akhenaton
Titre : New York City Transit
N.Y.C. transit, ce son transpire, l´essence du rap, gars
N.Y.C. transit, où se forge mon art, la base même

Qu´est ce que j´comprends ? J´suis là qu´pour signer l´autographe ?
Carpette à la télé, et faire le pantin d´vant les photographes
Dans les dérapages d´auto graves, ma renommée naît à NY
Dans l´D et s´propage bientôt sur un phonographe
Moi et ma trempe, pas d´Sony ni d´phonogramme
J´affute mes armes là où s´vend la coke en kilogrammes
Tellement j´ai la dalle, j´pyrograve, mes rimes oscillent au grave
Lave dans mes veines, tous s´rappellent d´moi comme d´un minot brave
Cul sur les marches 36 et Neptune Avenue, paumes de mains vers l´ciel, priant
Hélas le miracle n´est pas venu
Ainsi coule ma routine, weed et cornflakes

Des potes s´évaporent d´la surface, dommage, cette vie est complexe
Alors j´m´évade casque Koss sur les lobes, gloire à la fraude
J´traverse Brooklyn comme on traverse le globe
Dans l´Hip Hop j´crois en la puissance de la prod, en la puissance de la prose
Et pas qu´on rappe mieux quand on s´touche le zob
C´est c´que disait p´tit John, Aujourd´hui il est mort, moi j´m´en sors, putain
J´pense à sa femme et ses mômes
À fond dans les rues d´East-Ny
G-Rap dans l´poste, michtonneuses "Pazza vita e Note"
P´tit rital dans les ghettos d´la Grosse Pomme, tout jeune on rêve d´amour
Et on s´tape qu´des grosses connes
Acheter les phyllies raide au comptoir des drugstores

On parle fort mais faut savoir s´tenir
Quand les merdes rappliquent, ça part fort, c´est là où j´ai fait mes classes
Coney Island 36eme rue, nerfs de glace mec
Accepte ou déteste le son, j´en ai rien à foutre de toute façon

C´est NYC transit, là où la vibes naît
Où l´énergie du rap s´construit
Imbrications de phrases complexes et de métaphores
A Fort Greene : tranches de vie, ici combien l´espoir mange de vies ?

Entre taf et java, les coups d´fil à ma mère pour voir si ça va
J´brûle mon temps dans l´park
On tape le foot avec les jamaïcains, gratte 2 côtes au barbecue

Gratte ces premières notes, le dos sur un érable
Coup d´boutoir dans un quartier minable
J´entraîne mes synapses, apprécie mes laps de temps d´bonheur formidable
Brown bag et bière avec Derreck au Keyfood
Une voiture banalisée, ça regarde mal, qu´est ce qu´ils foutent
Descend à la 31st p´tain là-bas qu´est-ce qu´ils shootent
Croise des équipes lourdes, les Jeeps s´roulent
Ça parle "crack et Loot"
Été 87, nuits d´fou
Scott la Rock perd la vie dans l´Bronx, (Allah rah mou)
Nous on traîne à Nathans, c´ est midi pile ouais
On entend l´bruit des Glocks, et l´chauffeur qui braille : "Last stop Stillwell"

C´est N.Y.C. transit, 2 ans et demi d´ma vie où les ans
Sont des jetons luisants qui s´dépensent vite
Ma mémoire lie ces rimes éparses, comparses, d´la revanche
D´un gosse aux 1000 stigmates marque d´un départ dégueulasse
Qui était là quand j´tombais à part Aïsha ?
Qui souriait à ma gueule de craps, en c´temps là, AKH n´était pas official
Affiche ça, fais le savoir
Comme à ces putes qui ignorent qu´ils sont la grâce à Richard
Pour nos rêves communs, mon style verse des larmes
Aussi charge un bac de maxis à l´Eden et lis ça
Les trains portent nos délires, dans c´dédale, superbe caravane

Dieu sait où ça ramène, si j´crois les paramètres, apparemment ça rame
Par respect j´mets du vrai dans l´histoire
Et narre un des plus beaux volets dans l´rap qui sait

C´est NYC transit, là où la vibes naît
Où l´énergie du rap s´construit
Imbrications de phrases complexes et de métaphores
A Fort Greene : tranches de vie, ici combien l´espoir mange de vies ?