J´suis d´ceux qui restent... Frère on s´ressemble tant, qu´j´ai du mal à voir tout ce temps nous séparer Besoin d´espace, mais la vie est une chienne a c´qu´il parait
Eh tu t´souviens, j´venais en jacquard noir Sur l´canape un Get27, souriant, j´sentais bon l´Drakkar noir On parlait filles, on s´disputait sur la musique S´fendant d´rire, maintenant j´suis là où les gens font semblant d´rire Mais tout va bien j´t´assure, et même si d´autres joies m´bercent J´rigole plus autant j´te jure Parait qu´les autres montent au ballon souvent, putain c´gachis Et les p´tites filles ont fait place aux mères de 30 ans en pantalons flashy Et j´fais rire les darons qui m´voient tondu J´revois leur regard, comme j´revois mes traces de pas sur le bitume fondu En plein été, la 12 blastait les basses Allongés dans l´siège on était en place, on voulait tous la même chose
Tu sais, un douce princesse à nos cotés Mais tous à force d´fuir la vie, à fond on finit avec un point de coté Spéculant sur nos destins un soir étoilé J´étais l´rayon d´ma mère si elle savait qu´la roue est voilée J´entends encore mon coeur battre, quand j´rentrais dans les boums Cherchant l´flirt ici, elle se tenait là debout et magnifique Douce, halée, peau d´sucre et moi j´rêvais d´un rendez-vous En douce avec elle au fond d´une allée Des fois tu sais les choses ne s´passent pas comme on veut J´ai changé d´lycée, puis j´lai revue S´pavanant avec des p´tits bouffons dans la rue, moi mouss dans la poche
Cocard sur la joue gauche comptant mes putains d´galères dans la rue Je m´sentais p´tit, et face à elle en c´plein mois d´hiver J´compris qu´ on n´vivait plus dans l´même univers J´l´ai laissée partir souriante, j´suis resté planté là avec mes bagages d´ennuis Comme background la dure realité des bagarres la nuit Et quoi qu´on dise on cherchait tous le même nid Et quoi qu´on fasse ici, on voulait tous la même vie
Trop d´poids sur les épaules, en fait rien d´extraordinaire Comme ces soirs où ça merde J´suis pas des premiers qui s´lèvent
J´suis pas des premiers qui s´taisent Même quand l´stress écrase J´suis d´ceux qui restent quand ça s´disperse
Trop d´poids sur les épaules, en fait rien d´extraordinaire Comme ces soirs où ça merde J´suis pas des premiers qui s´lèvent J´suis pas des premiers qui s´taisent Même quand l´stress écrase J´suis d´ceux qui restent quand ça s´disperse
Dis moi j´repensais, le soir d´mon premier essai Onze ans avec ma fiancée osant à peine l´embrasser Pensée immaculée, 10 ans après j´pressurise Les soeurs innocentes en leur coeur, car l´aggressivité m´a acculé
La monotonie scolaire vite evacuée, j´ai joué au con J´ai gagné, parlons d´moi en termes de street miraculé Etonnant, comme j´kiffais avec une balle de cuir Maintenant, les soirées champ´ m´emmerdent à mourir Rendez-moi les rampes de spots dans les garages, les regards Qui cherchent si elle est venue, mon dieu, j´réalise, c´est impossible C´est mon adolescence que je réclame, la page est tournée Chill fais-toi au fait, que c´n´est qu´au fond des yeux ces journées Explique-moi pourquoi des mains qui s´tiennent, 15 ans Après s´lachent, et s´noient dans des excuses lâches
Comment s´fait-il, qu´tant d´amour, s´évapore si vite, en un jour Et tous ces "j´t´aime" dégénèrent en "quitte-moi, pars pour toujours, j´te déteste" Et tu sais j´t´aime, j´suis le seul qui reste Aide-moi à passer c´cap, ces derniers temps trop d´frères tournent leur veste T´envole pas love si j´lache du lest Ne m´en veux pas love, du fond du coeur au diable l´image du reste
Trop d´poids sur les épaules, en fait rien d´extraordinaire Comme ces soirs où ça merde J´suis pas des premiers qui s´lèvent J´suis pas des premiers qui s´taisent Même quand l´stress écrase J´suis d´ceux qui restent quand ça s´disperse
Trop d´poids sur les epaules, en fait rien d´extraordinaire Comme ces soirs ou ça merde J´suis pas des premiers qui s´levent J´suis pas des premiers qui s´taisent Même quand l´stress ecrase J´suis d´ceux qui restent quand ça s´disperse
Dernier à rester assis sur le banc, frère Quand les autres sont partis... Pensée pour eux