On a beau parader et sourire Parler de tout pour ne rien dire Ce n´est que s´livrer en pâture À des gens qui croient vous séduire
Bien sûr, on attire les regards On a pour vous tous les égards On vous invente des aventures Puis on s´étonne de vous savoir
Seul, on l´est partout et toujours Seul, des gens vous aiment, vous entourent On se retrouve quand même et toujours Seul, avec un trop plein d´amour Que l´on ne donne à une personne Une seule, mais qui, au petit jour Vous abandonne Vous abandonne Vous abandonne
Le paradis m´a été promis à la naissance par l´église catholique
Mais dès dix ans, qu´est-ce que ce monde m´a légué? ddes horreurs cathodiques Alors j´ai appris à aimer sans artifices ni carapaces Entre douceur et violence, risquant ma vie chaque fois que je rentrais à ma case Comme si cent mille démons revenaient ensemble à la charge La récompense de mes sourires a été de voir mon amitié jetée à la casse Les fleurs de mon jardin, tout ensevelies par les dunes Et le désert sentimental avance, chevauché ardement par les thunes Si seulement j´avais eu ton épaule quand l´air a éraflé mon écorce Tu n´aurais pas là, victime des conséquences Rien à foutre des causes, on ne parle pas de compétence
Mais de ce qui germe sur les bancs de l´école, Comprends ma position et l´origine du poison, L´étale dans mes prose, on ne peut plus refaire les choses La vie prend mes sourcils et les fronces, Le destin m´a poussé dans les fosses J´survis avec des pierres et des frondes, Une voix entre la tempe et l´amorse Le moral a deux doigts de la tombe, Seule ta patience m´a donné la force Dans mes jours embrouillés d´humeur sombre, J´ai trempé mon vécu dans l´essence Quinze ans entre l´allumette et les centres, Des frères de galère, le cœur plein de haine, voulait maintenant me descendre Ironie du sort pour un mec qui a fait ses classes dans les bandes Je me suis retrouvé seul avec juste le mur dans mon dos pour me défendre
Parfois debout sur la scène mes yeux parcouraient la salle pleine, Dans mon cœur j´sentais le vide alors que tout s´ignorait l´ampleur de ma peine Les sueurs torse compressé, les vertiges fruit des angoisses et des gênes D´abord vulgaire caillou dans mes semelles, la solitude est devenue ma gêne Le personnage m´a rattrapé, ensuite a asséché ma sève Dans cette confusion malsaine, seuls tes yeux ont vu ce son sur mes lèvres Non pas tristement célèbre, simplement jeune, triste et célèbre On croit échapper à l´enfer en embarquant dans c´t´ascenseur qui s´élève
Seul, on l´est partout et toujours Seul, des gens vous aiment, vous entourent On se retrouve quand même et toujours Vous entourent Seul, on l´est partout et toujours Les gens vous aiment, vous entourent Les aiment, vous entourent