Si je rêve de toi, Maria, Maria, perdu dans la pénombre y a si longtemps déjà, si je rêve de toi, Maria, Maria, c´est que les années tombent, tombent entre toi et moi.
Mais aura-t-on le droit de vouloir être libre, mais faut-il qu´à vingt ans on s´arrête de vivre ?
Si j´ai crié si fort,Maria,Maria, c´est la misère du monde qui criait par ma voix. Si je pleure parfois, Maria, Maria, c´est que les rides gagnent sur mon front, sur mes doigts. Mais le temps s´est perdu, Maria, mais le temps s´est enfui, Maria; l´espoir d´une autre vie, Maria, tout espoir s´est enfui, Maria!
Si je rêve de toi, Maria,Maria, perdu dans la pénombre y a si longtemps déjà, si je rêve de toi, Maria, Maria, c´est que les années tombent,
tombent entre toi et moi. Si du creux de ma nuit j´en appelle à mes rêves, c´est que je ne crois plus qu´un autre jour ne lève.
Si je pleure, tu vois, Maria, Maria, c´est que l´espoir s´effondre de te revoir à moi. Et si je prie parfois, Maria, Maria, c´est pour que la mort vienne, qu´elle emporte ma voix.