Tu vois, la fleur qui m´était chère En peu de temps fut emportée Tout, ici-bas, n´est qu´éphémère On devrait souvent y songer On devrait souvent y songer
Il fut, de tout temps, des poètes Qui passèrent leur vie à crever De faim, de froid et de misère Bien sûr, il n´y faut pas penser Bien sûr, il n´y faut pas penser
Tu vois que l´homme est près du doute Qu´il brûle ce qu´il a trop aimé En moins de temps qu´il faut, sans doute, Pour vraiment apprendre à aimer Pour vraiment apprendre à aimer
Il rêve tout haut de conquêtes De lune et puis d´immensité Et les soucis de la planète Il veut vite les oublier Il veut vite les oublier
J´aurais voulu mourir en route Dans le ciel clair d´un bel été Dans une gloire qu´on veut, sans doute, De nos jours, trop vite gagner De nos jours, trop vite gagner
Mais je sais que coûte que coûte Il faut suivre sa destinée A défaut d´une belle route Par mes chemins, par mes sentiers Il me faudra me supporter