Des toges me toisent Des érudits m´abreuvent de leurs fioles À quoi c´est dû cette assiduité À sillonner sans répit ma macédoine À quoi c´est dû
Au pavillon des lauriers Il est tard pour se demander À quoi c´est dû ces lauriers À quoi c´est dû ces chaluts qui n´entravent que l´océan Au pavillon des lauriers Il faut voir à ne célébrer Que l´insensé Je veux rester fou
Derrière mes paupières Filent des régates Mes années-lumière sont pas des lumières Mais je veille Sur un grain de toute beauté Un grain de toute beauté
À quoi c´est dû Ces attributs À quoi c´est dû Ce duvet pachyderme Ces alizés camisolés À quoi c´est dû
Au pavillon des lauriers Il est tard pour se demander À quoi c´est dû ces corvées À quoi c´est dû ces résidus d´amour aveugle Au pavillon des lauriers Il faut croire qu´on a savonné La liberté Je veux rester fou
J´adresse aux rivières Des lettres de brume
Les anniversaires j´ai l´air dans la lune Mais je veille Sur un grain de toute beauté Un grain de toute beauté