J´ai longtemps contemplé Tibias, péronés Au ras des rez-de-chaussée Ces cités immenses Où je ne rutilais pas
J´arpentais des tapis de braise Je suis pas libre J´ai ma luzerne Au self les elfes me sollicitent Tire-moi ou tire-toi Chacun pour soi poursuit sa nébuleuse
J´ai longtemps contemplé Tibias, péronés Et cette balle qui voyage dans ma tête Cet éclat charnel Parviendras-tu à l´extraire Je meurs d´envie De sauter la haie De te prouver par a plus b Que la flemme d´un énergumène N´est qu´un dédale de simagrées
J´ai longtemps contemplé Tibias, péronés À la croisée des artères L´étau se ressert un petit coup Les rongeurs n´ont qu´un couloir Pour seul objectif Un raccourci Quoi ma rétine L´état de ma rétine n´a rien à voir
J´ai longtemps contemplé Tibias, péronés Demain dans l´arène J´irai nu À travers les cyclones Envolées mes étrennes Et tant pis si je braille Je renouvelle le bail
Tout, je comprends tout Je comprends tout
Fais-moi une fleur Fais-moi éclore Au bord d´un parterre De cyclamens