Mille huit cent et des poussières dans le Mississipi Le petit-fils de l’Africain ne se souvient plus de lui Il parle anglais mais cherche d’autres rimes Quelque chose comm’ ses racines Racines, racines, racines, racines
Affranchi par une loi qu’on oublie aussitôt Le noir monte sur les planches et l’on applaudit son show Il est jazzman et Al Johlson le mime Et sa musique prend racine Racines, racines, racines, racines
Boxeur ou scieur de long garçon de wagon-lit
Il oublie son nom saxon se fait appeler Ali Et sur le ring il fait quelques victimes Au bout des poings de ses racines Racines, racines, racines, racines