Santiago peut bien être au Chili Moi je le connais bien Et de la Suède à l’Arabie Je vois tout c’est certain Le Japon a de jolies maisons
Mais celles que je préfére Ont des murs et un toit transparent De métal et de verre
Seul sur l’étoile où je vis Seul jamais je ne m’ennuie
Mars Vénus Saturne et Jupiter Ne m’intéressent pas Sur la Lune et sur ses vieux cratères Je ne m’arrête pas Je voyage depuis cent mille années Tout autour de la Terre Où la nuit des regards étonnés Reflètent ma lumière
Seul sur l’étoile où je vis Seul jamais je ne m’ennuie
J’ai suivi les fleuves de Russie Et ceux de l’Argentine Je connais tout de la Mongolie Du Siam et de la Chine
Mais jamais et c’est mon seul regret Je ne peux m’approcher Vous entendre et pouvoir vous parler Vous dire ce que je sais