Dans le parc vaporeux où l´heure s´énamoure, Les robes de satin et les sveltes manteaux Se mêlent, reflétés au ciel calme des eaux, Et c´est la fin d´un soir infini qu´on savoure.
Les éventails sont clos ; dans l´air silencieux Un andante suave agonise en sourdine, Et, comme l´eau qui tombe en la vasque voisine, L´amour tombe dans l´âme et déborde des yeux.
Les grands cils allongés palpitent leurs tendresses ; Fluides sous les mains s´arpègent les caresses ; Et là-bas, s´effilant, solitaire et moqueur,
L´Indifférent, oh ! las d´Agnès ou de Lucile, Sur la scène, d´un geste adorable et gracile, Du bout de ses doigts fins sème un peu de son coeur.