Le jour où quittant la terre pour l´océan Je dis: priez Dieu, priez Dieu pour votre enfant Avant de nous mettre en route je crus revoir Nina qui pleurait sans doute de désespoir Nina si je succombe et qu´un beau soir
Une blanche colombe vienne te voir Ouvre-lui ta fenêtre car ce sera Mon âme qui, peut-être, te reviendra.
Oh! les gais matelots Qui chantent sur les flots Quand au large la brise surprise Ne trouve plus d´échos. (bis)
Nina, lorsque sur la grève tout près de moi J´aurai, mais non plus en rêve, ma mère et toi Alors, adieu le navire qui bien souvent M´a vu pleurer ou sourire selon le vent Nina, demain c´est fête, car me voici Que le curé s´apprête, l´alcade aussi Demain, les belles filles, on dansera La perle des Antilles m´épousera.
Oh! les gais matelots Qui chantent sur les flots Quand au large la brise surprise Ne trouve plus d´échos. (bis)
Enfin nous touchons la terre, mon Dieu, merci! Déjà j´aperçois ma mère, mais seule ici Pourquoi sa voix incertaine ne répond pas Sa main en tremblant m´entraîne plus loin là-bas Ah! je vois une tombe, Nina dis-moi, Cette blanche colombe, c´est toi, c´est toi Eh! matelot qui rêve, debout, poltron Le premier quart s´achève, merci patron.
Oh! les gais matelots
Qui chantent sur les flots Quand au large la brise surprise Ne trouve plus d´échos. (bis)