Avant de chanter Ma vie, de fair´ des Harangues Dans ma gueul´ de bois J´ai tourné sept fois
Ma langue J´suis issu de gens Qui étaient pas du gen- re sobre On conte que j´eus La tétée au jus D´octobre...
Mes parents on dû M´trouver au pied d´u- ne souche Et non dans un chou Comm´ ces gens plus ou Moins louches En guise de sang ( O noblesse sans Pareille! ) Il coule en mon c?ur
La chaude liqueur D´la treille...
Quand on est un sa- ge, et qu´on a du sa- voir-boire On se garde à vue En cas de soif, u- ne poire Une poire ou deux Mais en forme de Bonbonne Au ventre replet Rempli du bon lait D´l´automne...
Jadis, aux Enfers Cert´s, il a souffert
Tantale Quand l´eau refusa D´arroser ses a- mygdales Etre assoiffé d´eau C´est triste, mais faut Bien dire Que, l´être de vin C´est encore vingt Fois pire...
Hélas ! il ne pleut Jamais du gros bleu Qui tache Qu´ell´s donnent du vin J´irai traire enfin Les vaches Que vienne le temps
Du vin coulant dans La Seine ! Les gens, par milliers Courront y noyer Leur peine...
Cette chanson est une reprise. Sa version originale a été créée par Georges Brassens