Toi qui me l’as appris, tu ne t’en souviens plusDe tout ce que mon coeur renfermait de tendresse,Quand, dans nuit profonde, ô ma belle maîtresse,Je venais en pleurant tomber dans tes bras nus !La mémoire en est morte, un jour te l’a ravieEt cet amour si doux, qui faisait sur la vieGlisser dans un baiser nos deux coeurs confondus,Toi qui me l’as appris, tu ne t’en souviens plus.