Quand je t´aimais, pour toi j´aurais donné ma vie, Mais c´est toi, de t´aimer, toi qui m´ôtas l´envie. A tes pièges d´un jour on ne me prendra plus ;
Tes ris sont maintenant et tes pleurs superflus. Ainsi, lorsqu´à l´enfant la vieille salle obscure Fait peur, il va tout nu décrocher quelque armure ; Il s´enferme, il revient tout palpitant d´effroi Dans sa chambre bien chaude et dans son lit bien froid. Et puis, lorsqu´au matin le jour vient à paraître, Il trouve son fantôme aux plis de sa fenêtre, Voit son arme inutile, il rit et, triomphant, S´écrie : « Oh ! que j’ai peur ! oh ! que je suis enfant ! »