Comme si encore Remuait toutes les fêtes Celle des enfances de tous Connues dans cet hôtel Même à travers le phone
Un souffle joyeux et clair Passait juste derrière « qui » Plus qu’une mémoire de pierre « sont » Nos élans de jeunesse La chaleur de nos pères J’entendais si bien Cette ancienne atmosphère Qui semblait souffler là Comme le vent sur la grève Derrière la voix d’ma tante C’est des scènes que j’voyais Mêlant petits et grands Qui dans la balance du temps Se r’trouvent à même hauteur Éternués du printemps Refrain : Qu’est ce que j’fais dans la maille des fils ?
Où est-ce que j’ère dans la maille des fils ? Comme si nos corps Sont leurs métamorphoses Je vois dans mes sillons La trace de leurs rivières Qui dessinent nos contours En lieu et place de terre Y’a tout qui s’transforme Ils reviennent pour se taire Car l’éloquence du moment Est not’ vie sous leurs traits Je n’me suis jamais vu Sous l’arche de cette chair Qui sacre à cet endroit L’histoire de nos ancêtres Mais l’animal d’un soir A vu nourrir son corps D’un pouls inépuisable
Dans le soleil des autres C’est mon ombre que je vois A défaut d’un moi clair Refrain Dans les orages à testaments, je suis le code vestimentaire Je suis l’oracle de leurs temps, on me devine dans mes ancêtres Je me décide dans leurs labours, monstre chiffon de leur vestiaire Dans le sommeil de leurs amours, dauphin possible de leur cour Patientant dans leurs maillages, mon fil tissant l’élan d’son tour Mon arrivée prenait son âge, chaque destin m’a donné l’jour