Refrain : Y’a trop d’bruit Mais trop silence entre l’ouïe et les esprits Trop d’balances entre tactile et le reptile Trop de distance entre Louise et ses familles
Palissades pêle-mêle Pachydermes paumés sur des parkings qui Quittent pas des yeux, quittent pas des oreilles Les Pictogrammes qui passent pour des merveilles Louise elle aime pas Même bien plus elle y arrive pas Des papillons elle en voit même plus Dans les yeux, y’a plus rien qui s’éveille Pachas qui s’invitent Qui insistent jusqu’à l’amazone Sinon y’a personne qui en profite Autant parler à des gens au balcon Elle garde ses gestes Elle reste discrète Enfile des vestes Sans qu’on la teste Pas d’lèche vitrine D’auto-speakerine
De vidéothèque De sa pomme fraîche Personne la cherche On l’oublie presque Refrain Des visages pay-pâles Qui palabrent toute la nuit sur tablette À s’en mettre la rétine à sec Leurs mirettes veulent décocher l’pompon Louise en ballade Espère décrocher quelques histoires
En laissant quelques places au hasard Mais y’a plus de satellites que d’lunes Pittoresques en vogue Qui se font sur des bleus paysages Qui s’inventent des aventures au sec Quand elle veut s’tremper s’mouiller l’visage
Elle reste discrète Une allumette Quand c’est plein feux Sur des starlettes Qui dans leurs boudoirs Hurlent aux perchoirs Quand elle est muette Autruche sa tête Quand des soubrettes se flashent de plus en plus prête. Refrain A-t-elle vraiment vécu ? Si Invisible, transparente, éteinte Si l’on cherche une preuve en images Une icône, une paupière, un phare en partage Sa vie a-t-elle commencé ?