[Ali’n] La face du monde a changé, maquillée sous les dollars Les rebelles sont en danger, les terroristes ont de l’âge
Fini la lutte des classes, les ouvriers ont passé l’arme à droite Les capitaux se cassent et on les retient de façon maladroite La production ils délocalisent, des biftons plein les valises Le voilà l’esprit d’entreprise, quitter le navire en temps de crise ! Et y’a rien d’autre au menu, on ne gagne plus son pain mais ses miettes Si nos comptes sont menus c’est que leurs feuilles sont à la diète Plutôt piller passé de mode, rêver d’un monde meilleur c’est ringard Brassens doit s’en mordre les cordes, Coluche regretter son côté motard Les sceptiques sont convaincus, les énervés sont calmés
Sarko est venu, a vu, a vaincu, les manchots viennent acclamer La gauche est au FMI, mais putain quelle infamie Ne touchez pas au grisbi, ne calmez pas la famine Le batracien veut être bovin, doper sa croissance aux amphé Nul besoin d’être devin pour savoir qui va morfler
C’est la fin d’un monde L’épitaphe : les petits taffent Je meurs auprès de ma blonde, à petites taffes, à petites taffes
C’est la fin d’un monde L’épitaphe : les petits taffent Je meurs auprès de ma blonde, à petites taffes, à petites taffes
C’est la fin d’un monde L’épitaphe : les petits taffent Je meurs auprès de ma blonde, à petites taffes, à petites taffes
C’est la fin d’un monde L’épitaphe : les petits taffent Je meurs auprès de ma blonde, à petites taffes, à petites taffes
[Cesko] Le système a bu la tasse, noyé par l’empire des liasses Mais qu’est-ce que tu veux qu’il se passe, les solutions nous dépassent Nous sommes tous une fondation de ce monde trop complexe
Tous on se plaint ouai, mais on a retourné nos vestes Comme la gauche qui était l’espoir dans ce pays Mais elle a vendu son âme et le diable est le profit 7 lettres pour un mot comme les péchés capitaux CAPITAL les lettres derrières nos maux Sarko n’est qu’un détail dans la pièce qui nous est jouée Un simple petit acteur dans un scénar bien pensé Moi je m’éteins à petit feu en regardant ce polar Plus qu’à attendre le générique de fin de cette série noire Car qu’est-ce que l’on peut dire à un malade incurable
À part lui souhaiter bonne chance et de pas avoir trop mal Notre monde a la gangrène, personne pour le soigner De la gauche à la droite les infirmiers ont tous taillé Il reste quelques vénères mais on cherche à les faire taire En les traitant de démagos ou en leur faisant la guerre La manœuvre est habile, mettre la colère en deuil Et même certains de mes potes me demandent de fermer ma gueule Ce monde nous fait mal mais faut pas le déranger Faut juste savoir se plaindre en se laissant consumer
C’est la fin d’un monde L’épitaphe : les petits taffent Je meurs auprès de ma blonde, à petites taffes, à petites taffes
C’est la fin d’un monde L’épitaphe : les petits taffent Je meurs auprès de ma blonde, à petites taffes, à petites taffes
C’est la fin d’un monde L’épitaphe : les petits taffent Je meurs auprès de ma blonde, à petites taffes, à petites taffes
C’est la fin d’un monde L’épitaphe : les petits taffent Je meurs auprès de ma blonde, à petites taffes, à petites taffes
[Cesko] Dans ce monde qui ne lutte plus, on a tous un gode dans le cul La révolte est à la mode mais personne ne veut la suivre L’insouciance du pays est le meilleur des terreaux Ne soyons pas surpris de la victoire d’un Sarko Nos désirs sont des bénéfs pour ceux qui les exploitent Rien que de la finance de notre assiette à nos vacances Tous les horizons sont tapissés de quelques billets Après 2 ou 3 rounds la révolte reste couchée L’envie que les choses bougent s’est consumée comme mon joint
Et encore quelques taffes et il ne restera plus rien
[Ali’n] C’est la fin d’un monde, chronique d’une mort annoncée Tout un pan de société qui tombe qui se meurt d’avoir renoncé Nos vies sont téléguidées, préfabriquées, normalisées Nos peurs sont harmonisées, canalisées puis analysées C’est le doigt sur la couture de nos jours que le Français peste Et tu passes pour immature si tu fuis la droite comme la peste Faire des lois pour n’importe quoi, mais pas pour n’importe qui
Nous donner l’illusion du choix c’est débroussailler le maquis Je veux mourir en libre quitte à fusiller ma vie Car si elle est un livre elle porte le poids de mes écrits
C’est la fin d’un monde L’épitaphe : les petits taffent Je meurs auprès de ma blonde, à petites taffes, à petites taffes
C’est la fin d’un monde L’épitaphe : les petits taffent Je meurs auprès de ma blonde, à petites taffes, à petites taffes
C’est la fin d’un monde L’épitaphe : les petits taffent Je meurs auprès de ma blonde, à petites taffes, à petites taffes
C’est la fin d’un monde L’épitaphe : les petits taffent Je meurs auprès de ma blonde, à petites taffes, à petites taffes