Ton cœur à force d’être ouvert Est victime des courants d’air Elle est trop ouverte ta pote Si tu fermais aux 4 vents Ta fenêtre de temps en temps
Peut-être arriverait-il enfin
Celui que, celui quoi, celui Coureur de soleil et de pluie Celui qui calme l’insomnie
Cet home en fer et en velours Qui sait si bien parler d’amour Qu’il tue en vous donnant le jour
Ton cœur à force d’être trop offert aux hommes qui sont beaux Mourra comme les feuilles mortes Aux 4 vents des plats du jour De tes misérables amours Qui n’ont jamais coupé ta faim
Les ceci, cela, ceux qui
Se prennent comme du whisky Histoire d’avoir de l’appétit Les hommes en fer et en velours Qui ont l’air d’inventer l’amour Il faut savoir leur faire la cour
Ton corps à force d’être ami Copain copain, dans trop de lits Sous des baisers de toute sorte Va perdre petit à petit Le goût de la gastronomie Le gout du pain et du raisin
Les ceux qui tombent tous rôtis Pour te passer l’après-midi Ne viennent pas du paradis Ils viennent du fond d’une cour Que l’homme en fer et en velours
A fui pour atteindre l’amour
Alors si tu veux retrouver Ce pour quoi ton corps était fait Il te faudra devenir forte Quitte à souffrir de temps en temps De pénurie de sentiments De mots qui ne servaient à rien
Celui qui celui quoi celui qui Fera éclater ta vie Viendra mais sans faire de bruits Poser sa patte de velours Et t’enferrer dans son amour Jusqu’au dernier jour, de tes jours