Les journées raccourcissent J´ai pas vu passer l´été On a fabriqué des souvenirs Demain la vie reprendra On en avait des choses à se dire
Et pire quand on s´est laissés Les bons moments, ça va trop vite L´ami, serre-moi dans tes bras On voulait tous grandir vite On avait plein de projets On se promettait de croquer la vie C´est ce qu´on se disait tout bas On n´était pas vraiment plus tristes quand on était fauchés On savait pas où on allait Mais on y allait tout droit
On était jeunes, on avait pas la flemme On voulait croquer le monde Et penser à rien Sauf à faire la fête Sans jamais baisser le son La vie c´est con
Les années sont des semaines Les semaines sont des secondes Tout est si vite passé On savait pas où on allait Mais on y allait quand même Nous, on voulait pas travailler On aimait pas le système Quand on attendait pas l´été On attendait le week-end Quand on nous a dit qu´on rêvait On y croyait à peine On était immortels Pour toujours et à jamais On était immortels Pour toujours et à jamais
J´ai encore les pieds dans le sable J´ai pas vu passer l´été
Souvent, les amours de vacances deviennent des chagrins d´automne J´vois les vagues effacer les traces des amoureux qui s´aimaient Leurs pas ont déserté la plage Et même les oiseaux s´en moquent J´te parle d´un temps où tout pouvait s´oublier J´le sais maintenant : J´ai eu de la chance, j´ai grandi sans téléphone On oubliera en septembre tout ce qu´on s´est dit en juillet On voulait rester des enfants Mais on est devenus des hommes
On était jeunes, on avait pas la flemme On voulait croquer le monde Et penser à rien
Sauf à faire la fête Sans jamais baisser le son La vie c´est con Les années sont des semaines Les semaines sont des secondes Tout est si vite passé On savait pas où on allait Mais on y allait quand même Nous, on voulait pas travailler On aimait pas le système Quand on attendait pas l´été On attendait le week-end Quand on nous a dit qu´on rêvait On y croyait à peine On était immortels Pour toujours et à jamais On était immortels Pour toujours et à jamais