Quand j´étais mort Quand j´avais mor- -du la poussière Devenu un ice- Cream, un pain d´ glace
Rue d´ la Glacière Quand j´étais raide Quand j´étais près D´avoir mille ans Sous les "Tant pis S´il a gaspi- -llé son pain blanc!"
Quand j´ai eu r´joint L´ grand marchand d´ joints Sur son nuage Intermittent Inexistant À son image En bienheureux Du ventre creux Du "Qui dort dîne" Fier qu´ mon parfum
Ressemble enfin À celui d´ James Dean
Je me rappelle La dernière pelle Que m´a roulée le fossoyeur D´vant des voyeurs Venus saluer Pauvre rideau Triste plateau Trois planches de chêne Sans file d´attente Devant ma tente À oxygène
Quand les corbeaux M´ont trouvé beau Et les vers bon
Quand mon trépas Ne trouva pas Plus haut qu´un pont Pour faire un vœu Le temps de ve- -nir voir la mer À l´heure où sonnent Des téléphones Imaginaires
Je me souviens D´avoir en vain Traité d´ordure Le vent qui frô- lait un peu trop Ma sépulture Ce vent doux qui M´avait ravi
L´envie de dire Suffisamment Qu´on va s´aimant Comme on respire
Quand j´ fus nambule Un seul scrupule Avoir peut-être Choisi l´enfer Sans avoir fer- -mé la fenêtre C´était l´espoir D´entendre et voir Chers estropiés Sur mon caveau Résonner vos Cœurs et vos pieds
Mais soyez sûrs Je vous rassure Rien de changé J´ suis resté digne Dans l´ grand parking Des allongés Pis ce qui m´a plu C´est d´avoir pu Sans un remords {x2:} Péter tout seul Dans mon linceul Quand j´étais mort