[Graya] Le business tourne, le temps passe plus vite que sur ma Rolex J´pense aux frérots qui sont condamnés Seizième arrondissement de Marseille, les quartiers nord, j´y suis attaché
Maman m´a dit : "Faut croire en tes rêves, même si tu tombes faudra pas lâcher" J´ai des vérités au bout des lèvres mais y a des mots qui veulent tout gâcher Bâtiment éteint quand les lumières s´allument comme ce poto qui a jamais trouvé l´salut Comme ce cowboy qui frappe les portes du saloon, qui rentre à la maison sans retrouver sa femme Qui donne tout c´qu´il a pour mettre à l´aise ses fils, qui donne tout c´qu´il a pour protéger sa fille Qui pour ses parents, rêverait du paradis, même pour ses ennemis, rêverait du paradis Il est l´heure, j´ai quitté la vie de dealer, j´regarde plus la fenêtre à 6 heures Sur le rrain-te, que des mineurs, jeunesse gâchée commence à 10h J´ai des principes et des valeurs, comme les anciens j´ai toujours bon cœur
Tous mes amis sont des killers, beaucoup d´entre eux partis avant l´heure
[Soprano] J´ai le bloc dans la peau, tout le bled sur le dos J´vois des princes, toi, des crapauds quand tu regardes le ghetto Les souvenirs de l´époque me rappellent sur la photo Des frères sont partis trop tôt, pour eux, je chanterai Ola, ola, ola, olalah, olalah Ça fait : "Ola, ola, ola, olalah, olalah" Ça fait : "Ola, ola, ola, olalah, olalah" Ça fait : "Ola, ola, ola, olalah", yeah
[Alonzo]
C´est toujours mieux quand l´argent n´est pas au milieu, c´est toujours mieux quand père n´a pas quitté les lieux Toujours mieux d´voir en bonne santé les neveux, c´est toujours mieux d´être à jeun que sous joint de beuh Les mêmes problèmes du plan d´Aou à la Caste´, on consomme la vodka, le baron l´a cassé Ça sert à rien de repenser au passé, la tour, ils l´ont détruite, les souvenirs effacés On vit la vie, on a perdu nos amis, du mal à dormir la nuit, on vit la vie, on a perdu nos amis, du mal à dormir la nuit Même en hiver, dans nos fours, c´est chaud sa mère, ça te sort le revolver, la guerre côtière J´ai juré qu´on prend du ferme, j´ai juré qu´on prend du ferme Qu´est-ce qu´on n´a pas vu du quartier ? Qu´est-ce qu´on n´a pas vécu du quartier ?
Trous dans les comptes, règlements de compte, les daronnes en larmes sur la chaussée Chaque génération cherche à faire des gros lovés, oh, oh, oh
[Soprano] J´ai le bloc dans la peau, tout le bled sur le dos J´vois des princes, toi, des crapauds quand tu regardes le ghetto Les souvenirs de l´époque me rappellent sur la photo Des frères sont partis trop tôt, pour eux, je chanterai Ola, ola, ola, olalah, olalah Ça fait : "Ola, ola, ola, olalah, olalah" Ça fait : "Ola, ola, ola, olalah, olalah" Ça fait : "Ola, ola, ola, olalah", yeah
[Soprano] J´suis dans les étoiles avec Pesquet, j´lui parle de nos gagne-pain risqués Du Plan d´Aou à la Caste´, tu portes tes couilles ou t´es castré Au milieu de quartiers dévastés, les darons attendent une passe D Pour avoir un diplôme à lustre et maman ramène le riz à la mosquée Chérie, fais plus peur comme Rosco, les p´tits sortent les guns pour être costauds Le regard à l´hiver de Moscou, ça blanchit pour les impôts fiscaux Maman, ton fils est un rescapé mais n´oubliera jamais le quartier Je n´arrêterai pas de le chanter avec le Biggie de Mars´ et le Papé
J´ai encore passé la nuit à pleurer mes vieux amis Ceux avec qui j´ai grandi, dans ces quartiers qu´on oublie J´ai la plume des jours de pluie car j´suis pris de nostalgie Castellane, Granda City, c´est Soprano de la Psy
[Soprano] J´ai le bloc dans la peau, tout le bled sur le dos J´vois des princes, toi, des crapauds quand tu regardes le ghetto Les souvenirs de l´époque me rappellent sur la photo Des frères sont partis trop tôt, pour eux, je chanterai Ola, ola, ola, olalah, olalah
Ça fait : "Ola, ola, ola, olalah, olalah" Ça fait : "Ola, ola, ola, olalah, olalah" Ça fait : "Ola, ola, ola, olalah", yeah