J´vois des frères partir trop tôt On dit Allah y Rarahmo C´est Dieu qui prend, Dieu qui donne On est rien dans c´monde On fait des choix qu´on regrette On s´en mord les doigts devant tout l´monde On grandit, en té-ci Les darons sont partis On protège la madré La CAF paye pas les Dolce Donc délinquance, turbulence, guettage, dès l´enfance Braquage à l´adolescence et on gamberge dans tous les sens Incertains, l´avenir, j’t´en parle, j´transpire On me chuchote des horreurs que je préfère ne pas te dire Le nerf de la guerre, c´est les lovés
Dans la zone, toute l´année Représailles, toute l´année Faut assumer, toute l´année
Oh, et je m´endors, sans rêver, sans rêver, j´te promets Oh, une nuit encore, sans jamais oublier
Eté, hiver, amigo, frérot, sangtcho On pense à toi, tu nous manques Au plus bas, on remonte la pente T´es dans nos mémoires, de te voir, faut y croire, c´est l´histoire Lumière, poussière, transfert vers la terre-mère C´est les souvenirs, qui rappellent, qui nous sommes quand on s´perd Quand les nerfs remontent à la tête
Prier aide à s´en remettre Je suis papa, quatre fois, wallah, Kenza, mon aînée soit forte Montre l´exemple aux trois autres Drogué par la monnaie Je pense “monnaie” Je vis “monnaie” Je dors “monnaie” Trop absenté pour vous élever, faut m´excuser, j´veux qu´vous manquiez de rien dans ce monde Tout ce temps que je gâche, à fumer, à me saouler, chercher l´inspi pour mes CDs Eté, hiver, mes potos, dans le bendo, meurt tôt, hello, c´est chaud, c´est trop, je n´ai plus de mots C´est Alonzo, à deux millimètres de la réalité, dans l´nord, dans l´sud, ils le savent que je suis le quartier
Oh, et je m´endors, sans rêver, sans rêver, j´te promets Oh, une nuit encore, sans jamais oublier Oh, et je m´endors, sans rêver, sans rêver, j´te promets Oh, une nuit encore, sans jamais oublier