Quand ce sera fini de moi, mes enfants, après mon dernier souffle La terre tournera, tournera La terre tournera encore Y´aura toujours là-bas à l´horizon, le soleil, les saisons, la maison
Et la vue sur le bois le matin du balcon J´voudrais que vous pensiez à moi, quand il faudra penser, choisir, décider Quand il faudra en rire ou en pleurer
J´voudrais, j´voudrais Que vous gardiez de moi Que vous disiez de moi C´était celle qui aime, qui vit C´était celle qui rêve et qui dit De tenter eh eh eh Et d´oser
Un gosse tenté j´étais, dynamique j´étais Qu´on me tente j´aimais, qu´on m´implique j´adorais Le sourire facile et les pleurs sourds
Et autant d´espoir que d´amour J´avais le goût de la nuit, pas celle qui finit tôt Et du bruit de la pluie sur les toits du préau J´aimais qu´on s´retrouve qu´on fédère qu´on rassemble Qu´on invite qu´on découvre qu´on galère, qu´on s´ressemble
J´voudrais, j´voudrais Que vous gardiez de moi Que vous disiez de moi C´était celle qui aime, qui vit C´était celle qui rêve et qui dit De tenter et d´oser
Gardez bien cette pensée, j´ai fait le tour du monde
Et la leçon qu´j´retiens c´est, y´a que l´amour qui compte C´est aussi simple, c´est aussi simple, souvenez-vous de ça Souvenez-vous de ça Oui, souvenez-vous de ça