Pendant que les manèges Tournent, tournent en rond Elle est sur son siège Elle mange l’horizon, Quelle chance !
Elle touche les étoiles Avec son index Caresse le voile De la voûte céleste Elle a senti battre Le cœur du vent Et compte jusqu’à 4 Pour arrêter le temps
Elle attrape la vie Avec les cils Quand elle a des guilis Dans le ventre, elle jubile Quelle chance !
Elle n’a besoin de rien C’est si facile
Tout lui appartient A cette petite fille Quelle chance …