Je vais te raconter l´histoire d´un petit sans espoir L´histoire d´un petit gars, tout seul dans le noir Le faux conte de tous ces enfants frappés dans le vent
Le faux conte de tous ces enfants "péfra" jusqu´au sang
Peu importe son prénom, il est déjà trop tard Rentré dans une spirale sans fond proche du trou noir Un quotidien sans lendemain, un lendemain sans fin Un présent qui recommence, un futur auquel il ne pense Pas de chance, aujourd´hui se lance à nouveau Les coups les blessures, et tout ça sous le préau Plus tard les mégots brulés à même la peau Les coup bas, ces lâches ne connaissent rien d´autre que ça C´est trop tard mon gars regarde toi dans le miroir
Les yeux pleins de larmes mais bon c´est loin d´être de l´espoir À tes darons tu leur fais de la peine, chaque jour là même rengaine Chaque jour là même rengaine, chaque jour là même rengaine T´as quelques sous, ils viennent te frapper les piller T´as le sourire ils viennent pour te l´effacer T´entends ce son ? C´est l´envie qui s´effile T´entends ce bruit ? C´est les secondes qui viennent et puis défilent Qui viennent et puis défilent, qui viennent et puis défilent Qui viennent et puis défilent
Mais ce soir c´est diffèrent, ce soir personne ne l´entend
Mais ce soir c´est diffèrent, personne ne le comprend Il est seul la boule au ventre Flippant, flippant dans sa chambre quand il rentre, pleurant pour ce qui le hante Dégouté pas la vie et de ce qui l´entoure Harcelé, frappé, hué c´est bien trop lourd Assez ! Le couteau dans sa main pour dire au secours Assez ! Une corde dans sa main pour dire au secours Stop ! Il est déjà trop tard, le mal est fait à cause de deux trois putains de tocards Le couteau sur les veines ou bien la corde autour du cou Une histoire qui fait de la peine, mais la réalité un point c´est tout
C´est fou cette haine dans ce monde sans peine Ils se tuent pour oublier et moi j´écris pour dénoncer J´peux rien faire d´autre et ça, ça me fend le coeur Mais ce que je fais je le fais avec une once de rancoeur Et c´est normal quand je parle de gamins qui insultent Injurient sur les réseaux comme s´ils jouaient de la flûte Et ouais c´est simple quand tu te caches derrière un clavier Et ouais c´est simple quand vous frappez à même les graviers Et ouais, mais tu te rends compte de rien ? Mais tu te rends compte de rien ? Non Mais tu te rends compte de rien ?
23h34, demain école à 8 heure Mais rien à foutre, puisque ça vie n´est qu´un leurre Il éteint la lumière avec elle les dernières lueurs Il choppe le couteau avec lui fait l´irréparable 23h35, demain école à 8 heure Et il sera absent, et ça c´est fort probable 23h36, j´ai déjà mal au coeur 23h37, ça m´écœure !
J´ai peur de cette société qui bat de l´aile À vouloir être les meilleurs on en devient cruel Putain je flippe quand je pense à tous ces petits frappés dans le vent Putain je flippe quand je pense à tout ce harcèlement
Putain je flippe, putain je flippe Putain je flippe, putain je flippe !