Quand j’étais un bébé mes gentils parents Invitèrent une fée sur mon lit d’enfant Mais leur invitation n’est jamais parvenue Ou bien mes cris faisaient-ils trop de tohu-bohu En tout cas notre fée ne s’est pas pointée
Mes parents sont restés tout désappointés Que va-t-il faire sans don cet enfant est perdu Il est tout juste bon à faire du tohu-bohu Pour le plus grand malheur de tous nos voisins Je redoublais d’ardeur à faire du potin On me considérait comme un hurluberlu Personne ne s’ébahissait pour mon tohu-bohu Je n’étais pas mauvais garçon pour autant J’évitais la journée de faire du boucan Mais sans hésitation une fois la nuit venue J’aiguisais ma passion pour l’art du tohu-bohu J’ai fini par me faire à l’idée pourtant Que ce petit travers était mon talent J’en ai fait un métier fabriquant de raffut Et les gens m’applaudissent pour mon tohu-bohu Depuis lors j’ai croisé des milliers de gens Des rigolos, des drôles et puis des marrants
Mais des gens sans don, ça je n’en ai jamais vu Chacun à sa façon de faire son tohu-bohu