Je vous salue Maryse, entre toutes les femmes C’est vous que j’ai choisi d’aimer tout un été. Je vous ai adressé un jour trois télégrammes, Pleine de grâce vous m’avez désenchanté.
Je vous salue Maryse aux cheveux blond cendré, Salue votre corsage où les pêchés mortels S’en vont par deux sous une croix de Saint-André Comme en porte la fille au fond de son bordel.
Je vous salue Maryse et pense que la Vierge Devrait bien vous prêter pour la nuit de Noël Les habits bleus et blancs qu’à la lueur des cierges On lui voit arborer au-dessus de l’autel.
Je vous salue Maryse ils vous iraient fort bien Pour désirer la valse et valser le désir, Je vous salue Maryse il ne me reste rien Du baiser de juillet où j’ai cru vous saisir.
Je vous salue Maryse au baiser sur ma bouche, Au coeur qui bat trop vite, aux plaisirs inconnus Je vous salue Maryse au sortir de la douche Ave je m’agenouille, embrasse vos pieds nus.
Je vous salue Maryse effacée par septembre Adieu ma belle plus belle que Notre Dame Je ne passerai pas je seuil de votre chambre Je vous salue Maryse entre toutes les femmes.