T´as une petite gueule qui m´revient D´abord, j´y ai vu tes mirettes Du velours noir où ferait la fête Toute une ribambelle de paillettes Comme de l´or fin
Et quand tu m´as tendu la main C´était déjà, sans qu´ça paraisse, Comme une première caresse Qu´on échange avec la promesse D´un lendemain
Des mômes comme toi, on n´en fait pas Peut-être une seule tous les cent ans C´est pas vrai que Dieu a fait ça Que j´ sois devenu ton amant
Et maintenant qu´au petit matin Ta main repose dans la mienne J´entends à travers les persiennes De la rue monter la rengaine Je sens mon coeur qui fait des siennes Un vrai vaurien
Y a des chansons qui vous trottent On n´sait pas pourquoi Y a des visages qui vous troublent On n´sait pas pourquoi S´il faut que je t´explique Y en a pour jusqu´à demain C´est l´amour qui rapplique Sans qu´on lui demande rien
T´as une petite gueule qui m´revient Et ton sourire à deux thunes Pour moi, ça vaut plus qu´une fortune J´irai te décrocher la lune Un d´ces matins
Toute ma joie, elle est dans tes mains Mes heures sont couleur pervenche
Et nos baisers en avalanche Font de tous mes jours des dimanches Pleins de refrains
C´est encore mieux qu´au cinéma C´est bien plus fort qu´ dans les romans Des chouettes comme toi, on n´en voit pas Ça f´rait trop la pige au printemps
Et puis, moi, j´te connais si bien Quand le bourdon te turlupine Sans questionner, je le devine Alors, j´te prends sur ma poitrine Là, mon amour, pense à plus rien Pas plus malin !
T´as une petite gueule qui m´revient Qui m´revient