La vieille rengaine Que l´on croit fanée Chanté sur l´boulvard Par un vieux clochard Vient nous dire bonsoir
Et cette rengaine Soudain fait valser Les peines d´antan Les joies d´un moment De tous les passants
En ce temps là bercé par la musique nostalgique D´un pauvre piano mécanique Les amoureux s´en payaient et dansaient sans arrêt Pour deux... pièces de monnaie
La vieille rengaine Que l´on croit fanée Fait bien des petits tours Mais revient toujours Chanter nos amours
Elle court dans Paris Au bras d´un titi Mais un jour elle s´en va Sur un grand bateau Avec le matelot Qui l´emmène à Cuba
Puis dès qu´on l´oublie Elle revient sans bruit Et sur le coup d´minuit Elle nous r´tombe dessus Quand on l´attend plus Au coin d´la rue
La vieille rengaine Que l´on croit fanée Tout en se promenant
Offre un peu de printemps A tous les braves gens
Puis au bout d´la semaine Elle va faire chanter Les jeunes amants Qui jurent tendrement De s´aimer tout le temps
Moi quand j´entends cette étrange musique J´ai le coeur qui bat comme une mécanique Et je revoit les baisers passionnels Qu´un soir en dansant tu m´as donné
La vieille rengaine Que l´on croit fanée Renaîtra toujours Au coin des faubourgs
Pour chanter, pour chanter, pour chanter, pour chanter... L´amour