Au restaurant, certain soir. Charmé par ses grands yeux noirs. Il se dit : qui est elle Et voulut savoir. Or, un vieillard près de lui. Souriant avec mépris, En lui montrant la belle. Tout bas répondit : Jeune homme, éloignez-vous, Oubliez ces yeux qui rendent fous.
Zaza ! c´est une femme Pour qui les hommes sont des joujoux, des pantins. On dit qu´elle est infâme. Malheur à qui la rencontre sur son chemin. Zaza, c´est l´enjôleuse. Qui vend son corps et que l´amour ne peut charmer
Zaza, c´est une gueuse ! Une menteuse. Qui fait pleurer.
2. Profitant de la leçon. Le jeune et riche garçon S´amusa de la belle Toute une saison. Je t´aime, dit-elle un jour. Mais lui, riant à son tour. Tout en se moquant d´elle. Lui dit sans détour : Allons ! pas de chichis ! De toi tu sais bien ce que l´on dit !
Zaza ! c´est une femme Pour qui les hommes sont des joujoux, des pantins. On dit qu´elle est infâme. Malheur à qui la rencontre sur son chemin. Zaza, c´est l´enjôleuse. Qui vend son corps et que l´amour ne peut charmer Zaza, c´est une gueuse ! Une menteuse. Qui fait pleurer.
3. L´amour est un chant vainqueur Qui chante dans tous les coeurs. Et Zaza la cruelle Connut la douleur. Mais quand l´amant fut parti. Fuyant le passé maudit,
Je suis punie, dit-elle. Mon rêve est fini... Et toujours, maintenant. Elle souffre en songeant à l´absent.
Zaza n´est plus la femme Pour qui les hommes sont des joujoux, des pantins. On dit que dans son âme. Est née la fleur du repentir et du chagrin. Zaza, n´est plus la gueuse. Et sa bonté lui fait pardonner son passé ! Zaza, l´ensorceleuse. C´est l´amoureuse Au coeur brisé...