Tel un chien putréfié Cherchant l´épave d´un repas plus clinquant Tel un chiant grenadier Cherchant l´épave d´un combat plus sanglant Telle une prostituée
Offrant à qui le veut sa vallée à pénis Telle une immaculée Léchant l´épave rose d´un vaste crucifix
Sont-ils tels quels Les sots des quatre saisons ? Sont ils tels quels Les niais aux mille visons ?
Untel reprit sa lime Cherchant l´étau limeur dans un brouillard de vin Untel frôlait l´abîme Essayant de marcher sur l´eau comme le divin Une telle crispait sa plume Sur un parchemin gras comme une fumée d´usine Une telle charriait des grumes Des grumes de conneries sur un champ de zibeline
Telle une misère heureuse Dans son gros pot de grès miné par l´érosion Telle une lessiveuse Débordant de plaisir en frisant l´éclosion Tel un bateau bondé De chercheurs de perles fines aux chevilles sanglées Tel un Prince de Condé À qui l´on eût rendu son cheval étranglé