Automne pluvieux, mélancolique automne, Remets cet ami dans mes bras ! Que m´importent ton eau, tes râles monotones, Ton dépit, ton sombre embarras,
Si, dédaignant soudain tes humides rafales, Je retrouve le tiède été Près d´un corps chaleureux, et que mon front s´installe Dans la douceur de son côté !
- Grâce d´un calme flot épandu dans une anse Qui le limite et le détient!
Partage, ô mon amour, le délassant silence De mon être réduit au tien