En vain la peur d´un joug tendre et fatal Vient m´adjurer d´être de toi guérie: Un corps, aimé est comme un lieu natal, Un vif amour est comme une patrie !
Je ne veux plus occuper ma raison À repousser ta permanente image. J´attends ! - Parfois la plus chaude saison Boit la fraîcheur du survenant orage.
- Mais quand ma vie au souhait insistant Est par ta voix jusqu´aux veines mordue, J´arrache un cri à mon coeur haletant, Comme un poignard dont la lame est tordue