Je ne t´aime pas pour que ton esprit Puisse être autrement que tu ne peux être Ton songe distrait jamais ne pénètre Mon coeur anxieux, dolent et surpris.
Ne t´inquiète pas de mon hébétude, De ces chocs profonds, de ma demi-mort; J´ai nourri mes yeux de tes attitudes, Mon oeil a si bien mesuré ton corps,
Que s´il me fallait mourir de toi-même, Défaillir un jour par excès de toi, Je croirais dormir du sommeil suprême Dans ton bras, fermé sur mon être étroit