Titre : Jusqu´où peut-on aimer, poursuivre, détenir ?
Jusqu´où peut-on aimer, poursuivre, détenir ? Quand a-t-on épuisé la quantité des yeux ? Quand vient l´heure où l´esprit se vante de finir Ce repas renaissant, intact et captieux ?
Avoir ne donne rien à l´appétit sans terme, Tout est commencement et dérisoire effort ; Quel est ce gain léger, cette avance, ce germe, Tant que tu m´éblouis et que tu n´es pas mort ?
- La concluante mort cependant serait vaine, J´ai besoin que tu sois quand je ne vivrai plus ; Je tremble d´emporter dans le froid de mes veines L´éclat mystérieux par lequel tu m´as plu