Titre : L´automne a lentement mouillé les paysages
L´automne a lentement mouillé les paysages; Son humide tristesse en mon coeur s´insinue. La nature, pourtant, ne peut me sembler nue. Puisque en elle, au lointain, respire ton visage.
Je reproche à mes yeux de se sentir déçus Par la légère pluie enserrant l´univers. Mais l´été fut plaintif. Bientôt voici l´hiver. Et je me sens mourir, car je n´ai pas reçu Les seuls dons que mon coeur hanté se représente: Mon épaule meurtrie, et ta tête, pesante